ARTICLE CRITIQUE – Zoé et Jehan

Avez-vous déjà lu un livre (in)différent ?

C'est ce que nous propose Hugo Hamilton, avec toute l’audace et l’ignorance d'un enfant. De sa plume décousue, agrémentée de métaphores délicates, il expose son histoire. L’histoire de cette famille atypique, anormale, luttant pour la survie d’un langage, d’une culture, d’une différence.
Il nous transporte de Dublin à Berlin, il sait nous guider avec douceur, calme et détresse, le tout avec une simplicité qui se révèle n'être qu'apparente. Animé par les joies et les douleurs de l’enfance, de la cuisson des gâteaux aux coups de bâtons, ce livre vous réserve une lecture aussi violente que sucrée. Il dévoile la cruauté, l’absurdité et l’innocence de l’enfance, la peur et l’incompréhension, les moments d’amour et les moments d’insouciance.
Issu d’un père nationaliste, exigeant, sévère, et d'une mère respectueuse, douce et protectrice, c’est entre la glace et le magma que Hugo Hamilton a grandi. C’est grâce à cette fusion qu’à présent il nous offre ce bijou.
Le jugement ? C’est à vous de le faire. Vous trouverez, à travers ce livre, la description impartiale d’une enfance à la fois meurtrie et chérie.

Voici l’histoire revue sous le joug de l’ (in)expérience, d’un enfant à la recherche d’identité.



ARTICLE CRITIQUE – Zoé

« Nous dormons en allemand et nous rêvons en irlandais. [...] Nous sommes les gens au sang impur ».
Un père irlandais, une mère allemande. Un père nationaliste, exigeant, sévère ; une mère douce, respectueuse et protectrice. Ni irlandais, ni allemands, partagés entre deux pays, deux langages, deux histoires : tels sont les enfants dont Sang Impur raconte l’histoire.
Ce roman autobiographique de Hugo Hamilton relate l’histoire de cette famille atypique. D’une plume enfantine et décousue, agrémentée de métaphores délicates décrivant la vie de tous les jours et d’allusions à l’Histoire des deux pays, il livre les joies et les douleurs de l’enfance, de la cuisson des gâteaux aux coups de bâtons. Il livre ce qu’on ne peut pas dire, mais aussi ce qui ne doit pas être tu. Il livre la cruauté, l’absurdité et l’innocence de l’enfance, la peur et l’incompréhension, les moments d’amour et les moments d’insouciance.
Il livre une œuvre chargée de l’histoire de deux pays, de deux familles, ainsi que d’une histoire encore à édifier, celle des enfants, celle de l’avenir.



ARTICLE CRITIQUE – Jehan

Avez-vous déjà lu un livre Germano-Irlandais ?!

Hugo Hamilton nous propose cette nouvelle expérience en nous plongeant dans ses mémoires d’après-guerre ; avec toute l’audace et l’ignorance enrichies d’un enfant, il expose son histoire. L’histoire d’une famille « sans-pays » luttant pour la survie d’un langage, d’une culture, d’une différence. Hugo Hamilton nous ballade de Dublin à Berlin. Il sait nous guider avec douceur, calme et détresse, le tout avec l’aisance d’une simplicité apparente. Cependant, malgré toute l’objectivité qu’émet le narrateur, la violence et la brutalité ressortent avec ferveur et vous réserve une lecture au rythme aussi saccadé qu’exquis.
Issu de parents presque antipodiques, avec un père profondément nationaliste et une mère fermement incivique, c’est entre la glace et le magma que Hugo Hamilton a grandi. C’est grâce à cette fusion qu’à présent il nous offre ce bijou. Le jugement ? C’est à vous de le faire, vous trouverez, à travers ce livre la description impartiale d’une enfance à la fois meurtrie et chérie.
En bref, voici l’histoire revue sous le joug de l’ (in)expérience, d’un enfant à la recherche d’identité.

ARTICLE CRITIQUE – Charlotte

« Quand tu es petit, tu ne connais rien. »:c'est sur cette étonnante déclaration que commence le roman d'Hugo Hamilton. A première vue évidente, cette affirmation émanant d'un narrateur à la fois candide mais étonnamment clairvoyant, prend tout son sens au fil du récit de la vie de ce jeune garçon. Poignant, fascinant, parfois poétique mais toujours émouvant, ce roman retrace plus qu'une histoire, une quête : la quête d'un enfant pour son identité.
Mais pour trouver qui l'on est, et où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient,c'est ce principe qu'applique Hugo Hamilton qui, tout au long de ce roman fait part au lecteur des secrets, des non-dits et des souvenirs enfouis des parents du jeune narrateur.
A la fois allemand, anglais et irlandais, il cherche une place dans un monde d'après guerre dur et cruel où le traumatisme du Nazisme est omniprésent et où il ne fait pas bon être à moitié allemand.
Complètement transporté dans l'Irlande des années 1950, on devient complice et proche de cet enfant que l'on ne veut abandonner pour rien au monde : un roman simplement saisissant.



ARTICLE CRITIQUE – Laura

Plongé dans le Dublin pauvre des années d'après guerre, au beau milieu d'une famille dirigée par un père irlandais engagé et une mère allemande vue comme une nazie, l'auteur de The Speckled People et sa fratrie sont tiraillés entre 3 cultures différentes : celles de leurs parents et la culture britannique. Le patriotisme extrême du père et l'interdiction de parler l'anglais auront raison de l'intégration des enfants, alors qu'ils souhaiteraient seulement jouer, parler comme les autres, ils se verront perdus et isolés malgré l'amour abondant de la mère. Sans jamais se plaindre, le narrateur d’Hugo Hamilton relate son histoire à travers ses yeux d'enfants ; un récit simple, naïf et juste d’un petit garçon rêveur, mais aussi turbulent qui ne sait pas trop qui il est. Est-il allemand ? Est-il nazi ? Est-il irlandais ? Tout cela est émouvant et drôle à la fois. La jeunesse et la candeur du narrateur permettent alors de dédramatiser bien des situations tout en les pointant sérieusement du doigt. Une dénonciation masquée des préjugés ancrés dans un monde où il faut appartenir à une catégorie seulement : les bons ou les mauvais ; mais au final, ne sommes-nous pas tous bons, tous mauvais et tous tachetés... ?



ARTICLE CRITIQUE – Tiphaine



"We are forbidden from speaking English. We are trapped in a language war. We are the Speckled People.". Dans l’un des plus originaux mémoires de cette génération, Hugo Hamilton nous plonge dans son obsédante enfance qu’il choisit de nous conter à travers l’œil d’un enfant. Entre un père irlandais extrêmement nationaliste et une mère allemande très aimante, Hamilton nous dévoile les détails de son enfance dans le Dublin pauvre des années 50 et 60, au milieu d’une guerre des langages. De la lutte contre les clichés Nazis qu’ont les Irlandais jusqu’à l’obsession d’un père attaché à son héritage culturel et linguistique qui interdit à sa famille de parler anglais, en passant par la passion d’une mère pour ses enfants, plus que protectrice, elle-même usée par la tyrannie de son mari, cette histoire lutte avec ce que signifie d’être « Speckled » “half and half...Irish on top andGermanbelow.”Ce livre traite progressivement, de manière choquante mais honnête, de la signification de la famille, de la langue et de l'identité. C’est avec géni que l’auteur réussit à nous plonger dans son récit, dévoilant peu à peu les secrets cachés par les parents dans une armoire.







ARTICLE CRITIQUE – Vivien

« Quand on est petit, on ne sait rien ».
Dans ce livre, il est en effet plaisant de voir le choix que fait l’auteur que de prendre le point de vue d’un enfant. Ce côté candide rend une vision du monde particulière qui fat de The Speckled People une œuvre unique. C’est dans ce roman auto-biographique qu’Hugo Hamilton, à travers des yeux de l’enfant qu’il était, fait le récit d’une période difficile de l’Histoire d’Irlande que sont les années 50 et 60.
Tout au long de son récit, des faits historiques irlandais y sont décrits mais de manière simplifiée et qui se greffe parfaitement avec le personnage de l’enfant. C’est donc grâce à ce style d’écriture que le roman tire son charme et devient émouvant, car c’est au final ni plus ni moins que l’histoire d’un enfant et de sa famille coincés entre les attaques liées aux origines allemandes de la mère et le nationalisme pur et dur du père.
La simplicité de l’œuvre la rend attrayante et mémorable.





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